Code de la route
22/04/2016
Une convention a été signée jeudi 16 mai entre la délégation à la sécurité et à la circulation routière (DSCR) et les associations représentant les personnes dyslexiques, dysphasiques et dyspraxiques : la FFDys, l’AAD-France, l’APEDA-France et Dyspraxie France Dys (DFD).
Les modalités actuelles de l’examen du code de la route posent des difficultés spécifiques aux personnes souffrant de troubles des apprentissages.
Pour pallier le handicap de certains candidats, des aménagements sont mis en place. Un temps plus long sera accordé pour l’examen des diapositives et l’inspecteur du permis de conduire pourra lire à voix haute, si nécessaire, les questionnaires soumis aux candidats.
La préfecture devra organiser, dans un délai de trois mois après l’enregistrement de la demande, une session spécifique où les personnes souffrant de troubles du langage passeront l’examen avec les personnes sourdes et malentendantes.
UN ALIGNEMENT SUR LES AMÉNAGEMENTS PRÉVUS PAR L'EDUCATION NATIONALE
Les conditions requises pour bénéficier de ces aménagements sont assez simples à remplir.
La personne doit avoir une reconnaissance da la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Elle peut également avoir fait reconnaître son handicap auprès des MDPH, ou pouvoir présenter un simple certificat médical de moins de six mois qui atteste d’un trouble du langage ou de l’acquisition de la coordination.
Elle peut aussi justifier du fait d’avoir bénéficié d’aménagements aux épreuves nationales de l’Education nationale au titre des troubles de l’apprentissage.
La convention reconnaît également une expertise aux associations dédiées aux handicaps liés à une dyslexie, une dysphasie ou une dyspraxie. Elle est signée pour trois ans et fera l'objet, dans les semaines à venir, d'une circulaire du ministère des transports.
Pauline Quillon